Rockstar Games a levé le voile sur la deuxième bande-annonce de Grand Theft Auto VI, confirmant une sortie désormais fixée au 26 mai 2026. Initialement attendu pour 2025, le jeu prend un an de retard, mais ce nouveau trailer vient à point nommé pour faire patienter les fans. Et il ne déçoit pas : plus qu’une simple vidéo promotionnelle, c’est une immersion dans un univers riche, violent, drôle et terriblement actuel que propose Rockstar.
Un duo de protagonistes atypique : Lucia et Jason
Au cœur de ce nouvel opus, Rockstar introduit un duo inédit : Lucia Caminos, récemment sortie de prison, et Jason Duval, son complice dans ce qui s’annonce comme une véritable épopée criminelle. Si leur couple évoque Bonnie & Clyde, c’est avec une touche résolument moderne et cinématographique qu’il est mis en scène. Entre scènes de complicité, tensions amoureuses et braquages spectaculaires, leur relation promet d’être le fil rouge d’une narration dense et humaine.
Lucia, figure féminine forte, pourrait bien devenir un personnage iconique du jeu vidéo. Rockstar lui donne une profondeur rare dans l’univers GTA, généralement dominé par des protagonistes masculins. Jason, quant à lui, semble plus discret, presque en retrait dans la communication actuelle, laissant deviner un jeu de dualité qui enrichira sans doute le scénario.
Un retour à Vice City… mais en 2026
Le cadre du jeu, l’État fictif de Leonida, revisite et étend le mythique Vice City. Mais oubliez la carte de GTA: Vice City sortie en 2002 : ici, il s’agit d’un monde ouvert moderne, immense, vivant et profondément influencé par la Floride actuelle. Entre plages bondées, marécages étouffants, fêtes démesurées et chaos urbain, cette nouvelle Vice City multiplie les clins d’œil à l’Amérique du Sud-Est.
La ville est animée, saturée d’influenceurs en quête de buzz, de soirées en yachts, de courses-poursuites endiablées… Rockstar mise clairement sur un monde qui ne dort jamais, où l’absurde côtoie le tragique, et où la satire sociale est omniprésente.
Une satire de notre époque
Rockstar n’a rien perdu de son mordant. La bande-annonce regorge de références à la culture actuelle : vidéos virales, TikTokers, théories du complot, télé-réalité, influenceurs… GTA VI se présente comme un miroir déformant de notre époque, où tout est exagéré mais terriblement réaliste.
Le studio semble vouloir pousser encore plus loin l’approche de critique sociale amorcée dans GTA V. À travers les yeux de Lucia et Jason, c’est une société fracturée, obsédée par l’image, l’argent facile et la violence spectaculaire que le joueur va explorer.
Des visuels bluffants et une immersion totale
Au-delà de la bande-annonce, ce sont les dizaines d’images supplémentaires publiées par Rockstar et repérées par la presse spécialisée qui impressionnent. Le niveau de détail est époustouflant : textures, lumière naturelle, foule dense, fluidité des animations… tout semble annoncer un bond technologique majeur.
Chaque quartier de Leonida paraît avoir sa propre identité visuelle. Les fans attentifs auront même repéré des détails cachés – chaînes d’infos parodiques, stickers absurdes, clins d’œil aux anciens épisodes – autant de preuves que Rockstar n’a rien laissé au hasard.
Une attente colossale… et un budget à la hauteur
Avec un budget estimé à plus de 500 millions de dollars, GTA VI entre dans la catégorie des productions titanesques. Rarement un jeu n’aura suscité autant d’attente. La première bande-annonce avait battu tous les records de vues en 24 heures ; la seconde semble suivre la même trajectoire.
L’engouement est d’autant plus fort que Rockstar adopte une communication minimaliste : pas de séquences de gameplay, très peu de prises de parole publiques, une stratégie de rareté qui alimente les spéculations et l’impatience.